La France se mobilise pour sauver la pêche après le Brexit.

Réunion de haut niveau sur le Brexit sous la présidence du Ministre de l’agriculture, Didier Guillaume

Une cinquantaine de navires immatriculés à Bayonne et à La Rochelle sont directement concernés par la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Pêchant pour l’essentiel dans les eaux britanniques, ces navires hauturiers risquent de rester à quai à partir du 31 mars, en cas d’absence d’accord sur le Brexit entre Londres et Bruxelles.

Le Ministre de l’agriculture et de la pêche, Didier Guillaume,organisait le 19 février une réunion de travail de haut niveau, à laquelle assistaient les trois directeurs interrégionaux de la mer concernés et les présidents des comités des pêches.

L’ensemble des options ont été étudiées (modalités d’un accord avec les britanniques, arrêt temporaire des navires ou report de l’effort de pêche en cas de non accord). Pour le Ministre, il faut se tenir prêt à toute éventualité, y compris en cas d’échec complet des négociations ("hard Brexit"), mais l’objectif premier est toujours de trouver avant fin mars un accord qui garantisse aux navires français l’accès aux britanniques.

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