2019 - Inauguration des travaux de rénovation du phare du Cap Ferret.

Le phare du Cap-Ferret, phare emblématique du bassin d’Arcachon, a fait l’objet d’une grande campagne de restauration qui a duré deux ans. Financée entièrement par l’État, à hauteur de 400 000€, cette campagne a permis la modernisation de la lanterne et la rénovation complète du bâti, avec sa peinture rouge et blanche si caractéristiques du paysage du bassin.

Le directeur interrégional de la mer Sud-Atlantique et le maire de Lège-Cap-Ferret ont présidé ce 8 février à la cérémonie d’inauguration, en présence du sous-préfet d’Arcachon et des élus du bassin.
Dynamité en 1944 par les Allemands, le phare du Cap-Ferret a été entièrement reconstruit après la guerre et inauguré il y a 70 ans, en août 1949. Encore en activité, il constitue aujourd’hui encore un élément essentiel du dispositif de sécurité maritime dans et autour du bassin d’Arcachon, à l’entrée duquel des bancs de sable, toujours en mouvement, rendent la navigation particulièrement dangereuse.

Si la vocation des phares est d’abord de guider les navigateurs et de prévenir les accidents de mer, beaucoup d’entre eux ont été bâtis comme des monuments à part entière, à l’architecture volontairement singulière et audacieuse. Parmi les 16 phares encore en activité le long de la façade Sud-Atlantique, 11 sont classés ou inscrits à l’inventaire des monuments historiques, dont le phare du Cap Ferret.

Malgré les contraintes et les aléas du temps, ces monuments sont aujourd’hui comme hier des points remarquables du paysage. Pour tous les habitants du bassin d’Arcachon, et pas seulement pour les marins, le phare du Cap Ferret est ainsi un repère et la marque d’une identité culturelle et maritime.

Au quotidien, le phare du Cap Ferret est entretenu par les agents de la direction interrégionale de la mer Sud-Atlantique, situés au service des phares et balises du Verdon et à Bordeaux. L’ouverture au public est quant à elle assurée par l’Office du tourisme de la commune de Lège-Cap-Ferret. Travaillant en étroite collaboration, ces équipes ont toujours veillé à concilier la vocation opérationnelle et la dimension patrimoniale de ce très bel ouvrage d’art, qui à 70 ans s’offre ainsi une nouvelle jeunesse.


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